Prêt personnel : quid du remboursement ?

Prêt personnel : quid du remboursement ?

Le prêt personnel est un crédit classique dont la règle de remboursement demeure très simple. L’emprunteur s’engage à restituer mensuellement une partie du capital et des intérêts bancaires pendant toute la durée du contrat. Le montant à verser reste fixe. Découvrez plus de détails ci-après.

Remboursement du prêt personnel comme convenu

Le remboursement d’un prêt personnel devrait s’effectuer selon les termes du contrat signé par l’emprunteur et le banquier. Il y a un montant fixe à verser périodiquement pendant la durée convenue. Le nombre de mensualités dépendant de la somme octroyée, mais également de la capacité d’endettement. Certaines personnes peuvent payer plus puisqu’elles ont un revenu confortable. D’autres vont choisir d’étendre le délai. Ce dernier peut atteindre 96 mois soit, 8 ans. Pour les microcrédits de 1000 € ou moins, la durée dépasse rarement un semestre. Il faut préciser qu’en France, le prêt personnel est limité à 75 000 €. Au-dessus de cette somme, il faudra se tourner vers un crédit immobilier ou une offre affectée. Autre détail à connaître : un remboursement étalé dans le temps engendre des intérêts bancaires conséquents. Toutefois, certains emprunteurs cherchent encore à l’allonger avec le rachat de crédit, afin de réduire la mensualité.

Paiement anticipé de la somme restante

L’emprunteur peut décider unilatéralement d’anticiper le remboursement d’un prêt personnel. Il a la possibilité de solder les dettes avant la date prévue dans le contrat. La législation française, à travers le code de la consommation lui donne le droit de verser intégralement ou partiellement la somme restante due. Cette décision occasionne une pénalité à payer à la banque. Cette dernière verra baisser de manière significative le pourcentage qui lui revient. Cette compensation peut être librement déterminée par le créancier, mais ne devrait aucunement dépasser l’équivalent de 6 mois d’intérêt ou 0,5 % de la valeur totale du contrat. Quoi qu’il en soit, un remboursement anticipé est libérateur. C’est l’option à prévoir en cas de rentrée d’argent imprévue ou lorsque l’emprunteur a pu constituer une épargne suffisante. Affranchi d’une dette, il peut envisager de nouveaux projets, voire souscrire à un crédit immobilier ou un autre financement.

Report d’échéance en cas de retard

Un aléa de la vie peut empêcher un emprunteur de payer ses dettes. Malade ou au chômage, il se retrouve dans l’incapacité d’honorer les mensualités d’un prêt personnel. Dans ce cas, il existe deux options. Si la personne est victime d’un accident ou d’une invalidité, l’assurance peut prendre en charge le paiement. C’est aussi ce qui se passe si le souscripteur décède. Autrement, il doit toujours faire face à sa responsabilité. Avec un salaire suspendu par exemple, il faudra demander un report d’échéance. Il faut en faire part au banquier en amont de la date de versement. D’ailleurs, il est question d’incident de paiement si la personne n’a pas payé deux mensualités. Dans tous les cas, une pénalité de retard doit s’appliquer. Elle reste juste beaucoup moins clémente avec un report justifié et négocié à l’avance. En cas de baisse significative des revenus, le rachat de crédit peut être envisagé en ultime solution.